Genre : science fiction
Traduit de l'anglais par Nathalie Mège
Titre original : Perdido Street Station
Editions Rendez-vous ailleurs
Date de publication : 2003

Intrigue : Dans une ville du futur appelée la Nouvelle Crobuzon, les espèces xénianes et les Hommes cohabitent. Un inventeur génial mais marginal, Isaac, vit en cachette une idylle avec une xéniane khépri, une femme-scarabée. Un garuda, un homme-aigle, vient un jour le voir pour l'engager à relever un incroyable défi : le refaire voler après qu'on lui a coupé les ailes suite à un crime. Dans sa recherche de l'impossible, l'inventeur va, malgré lui, enclencher un désastre sans précédent, prenant un futur monstre de cauchemar pour une larve inoffensive...

Miéville déborde d'imagination, créant un univers de créatures hybrides et de monstres inédits. On aime les gorgones et leurs ailes aux couleurs psychédéliques et envoûtantes, ainsi que la Fileuse, la grande araignée poétesse d'une cruauté inégalable. Poésie est un mot-clé de ce roman en deux tomes : poésie surréaliste de la divine Fileuse et poésie mélancolique du Garuda Yagharek, l'homme-oiseau dont on a coupé les ailes. On passe un bon moment, même si on aurait aimé une fin différente, car celle-ci semble un peu bâclée.